J'habite Saint-Etienne. Et même si mon club de coeur est plutôt dans le Ch'Nord [allez Lille O S C !], samedi soir, j'étais avec des amis devant la télé [comme tout bon Stéphanois].
Pour ceux qui viennent de rentrer d'une expédition dans l'Antarctique, l'AS Saint-Etienne a remporté samedi la Ligue des Champions Coupe de la Ligue ! Et pour tout Stéphanois, cela n'a rien d'anodin ! Dimanche midi, nous mangions en famille au Mc Do dans un "restaurant gastronomique américain", et nous avons croisé un certain nombre de personnes un peu groggy, avec quelques restes de peinture verte sur le visage, un refrain leur trottant visiblement dans la tête ["Allez ! Qui c'est les plus forts, ? Bien évidemment c'est les Verts !"]... la victoire de la veille avait été dignement fêtée !
Car, il faut avouer qu'à Saint-Etienne, il y a une véritable religion autour des "Verts" [l'équipe de foot, pas le parti politique !]. Mais, jusqu'à samedi, c'était une religion essentiellement tournée vers le passé : certes, l'ASSE a le meilleur palmarès du foot français [10 fois champions de France], mais l'équipe n'avait plus rien gagné depuis 32 ans ! Les moins de 50 ans n'avaient jamais vraiment connu cette période épique et glorieuse où les Verts enchaînaient trophée sur trophée. Mais, pour une soirée, les Stéphanois ont senti leur fierté d'antan refaire surface : oui, les verts sont encore les plus forts !
Je me demande si les supporters du Christ ne sont pas parfois un peu comme les supporters des Verts :
tous les dimanches, nous nous retrouvons dans nos stades pour chanter "Qui c'est le plus fort, bien évidemment c'est Jésus !", mais avouons-le : il nous arrive de douter que cela soit encore d'actualité [en tout cas, nos mines maussades ne témoignent pas forcément d'une conviction profonde] ! A Pâques, nous avons célébré la victoire de notre Seigneur sur le mal et la mort. Une victoire totale et définitive. Un palmarès inégalable. Mais, est-ce plus qu'un glorieux souvenir qu'on nous rabâche ?
tous les dimanches, nous nous retrouvons dans nos stades pour chanter "Qui c'est le plus fort, bien évidemment c'est Jésus !", mais avouons-le : il nous arrive de douter que cela soit encore d'actualité [en tout cas, nos mines maussades ne témoignent pas forcément d'une conviction profonde] ! A Pâques, nous avons célébré la victoire de notre Seigneur sur le mal et la mort. Une victoire totale et définitive. Un palmarès inégalable. Mais, est-ce plus qu'un glorieux souvenir qu'on nous rabâche ?
Ouvrez les yeux ! Et voyez, "nous sommes entourés d'une foule de témoins" (He 12.1) : il n'y a jamais eu autant de chrétiens sur terre ! Chaque jour, des milliers de vies sont transformées par une rencontre avec le Christ. Chaque jour, des milliers de personnes passent des ténèbres à la lumière. Chaque jour, au nom du Christ, des malades sont guéris, des vies brisées sont restaurées, des familles éclatées sont réunies, des condamnés à la mort éternelle découvrent la vie éternelle ! A l'heure d'Internet, alors que le bout du monde est à portée de main, il n'est pas possible de ne pas voir cette réalité : la victoire du Christ, c'est maintenant ! Oui, encore aujourd'hui, nous pouvons dire : "Qui c'est le plus fort ? Bien évidemment c'est Jésus !".
" Loué soit Dieu qui nous donne [encore aujourd'hui] la victoire par notre Seigneur Jésus–Christ !" (1 Co 15.57)
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